Nous désherbons trois fois plutôt qu'une parce qu'au troisième coup, la banque de graines présentes à la surface aura été relativement épuisée. C'est aussi parce qu'au troisième passage, les plantes cultivées seront bien assez grandes pour ne pas trop souffrir de la présence de quelques intruses.
On dit sarcler, biner, bêcher. Dans tous les cas, il s'agit de retourner le sol en surface pour exposer à l'air libre les racines des mauvaises herbes.
C'est en voyant la machine que François utilise que j'ai compris son insistance à ce que nous suivions les rangs tracés lors des semis et des transplants! Les trois bandes qui ne sont pas désherbées sont rigoureusement parallèles et tellement étroites que le moindre méandre inégal que nous aurions fait en semant provoque le «désherbage» malencontreux de plants qui devaient être cultivés!
Voilà pour la précision de François et la nécessité d'être méticuleux! Bien sûr, avec la croissances des plantes, la machinerie est ajustée ou carrément changée pour s'adapter à leur taille. Mais à chaque, ça vaut la peine d'être le plus près possible des plantes avec la sarcleuse...
Nous finissons ensuite le travail à la sarcleuse manuelle. Le contour de chaque plant est soigneusement désherbé avec cette petite lame qui a l'air d'un oiseau gracieux sur l'image.
Tête de sarcleuse |
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