Stress. Il pleut trop souvent pour réussir à désherber toutes les parcelles qui en ont besoin. La pluie accélère la croissance des mauvaises herbes et alors que le soleil se fait rare ces temps-ci, nous sommes obligés d'attendre soleil et sol sec pour désherber comme je l'expliquais (voir «Les repères : désherbage»). C'est la course au désherbage, nerveuse, parce que passé un certain stade, il est trop tard : les légumes s'en ressentent. Les mauvaises herbes poussent souvent bien plus vite que les plantes cultivées alors elles peuvent étouffer les cultures. Si les plants sont déjà assez grands lorsque la mauvaise herbe les envahit, les légumes peuvent être plus petits, moins nombreux à cause de l'ombrage entre autre. L'humidité quant à elle risque d'amener son lot de maladies et champignons.
Le désherbage n'est définitivement pas un luxe.
Le désherbage n'est définitivement pas un luxe.
Déjà, nous savons qu'une de nos parcelles de betteraves et de haricots sera amochée par les mauvaises herbes. Il a fallu choisir ses priorités et mettre de côté cette parcelle là pour sauver les tomates et les melons qui ne pardonnent pas (cultures fragiles) et surtout ne se resèment pas à cette période de l'année. Les plants de tomate que nous avons semés au printemps pourront être récoltés seulement en août ou septembre, il n'y a donc pas de deuxième chance. Les haricots et les betteraves, eux, sont semés régulièrement. Nous nous rattraperons.
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