Sur l'agriculture biologique

L'agriculture biologique est définit par l'effort de préservation de l'environnement et des écosystèmes qui dirigent ses pratiques et mode fonctionnement. La durabilité est donc le premier de ses soucis. Dans ce contexte, le bio exclut catégoriquement l'usage de fertilisant de synthèse et de pesticide du même acabit tout comme les OGM, usage qui entraîne une dévitalisation du sol et de l'environnement de la ferme, puis la contamination des cours d'eau et sa ribambelle de conséquence. Il met met plutôt de l'avant des pratiques alternatives non-polluantes qui visent à préserver la vitalité du sol et la biodiversité sur la ferme. L'idée fondamentale derrière cela : la ferme est un milieu de vie dont la richesse est un un gage de sécurité et de réussite.   



Il y aussi une part d'acceptation de l'irrégularité, des formes changeantes, des imperfections que la production conventionnelle refuse catégoriquement sous peine d'être rejetée par le grand marché. Cette tolérance de l'imperfection  n'empêche pas la recherche de la beauté, elle limite simplement les moyens que nous serions prêt à prendre pour avoir un légume parfait à l'avantage de la santé de nos écosystèmes.

Des semences jusqu'aux légumes, il n'y a donc ni engrais ni pesticide synthétique, ni dans l'eau, ni dans le sol, ni sur la plante. Oust les OGM, bienvenue aux variétés oubliées! Ça donne quoi alors ? Des champs tout croches infestés de bestioles indésirables ? Non.

Des techniques intelligentes 

Le maraîchage bio se concrétise à travers de nombreuses techniques inventives, ancestrales et nouvelles pour recrinquer la terre cultivée année après année et se préserver des dits «parasites» qui nous empêcheraient de manger nos carotte en paix. La grandes variété des plantes cultivées et la rotation des cultures réduisent drastiquement les risques d'infestation massive par un parasite et équilibrent l'utilisation du sol. Les engrais vert (des cultures qui nourrissent le sol comme celle des légumineuses) et le compostage des résidus directement dans les champs, par exemple, assurent une fertilisation saine. Filets et toiles protègent certaines plantes contre les insectes ravageurs durant les périodes où elles sont vulnérables. En cas de problème majeur, il existe des pesticides bios, à base de produits naturels... 

Ça vous donne une idée ? 

Une appellation réservée

Au Québec comme ailleurs dans le monde, un processus de certification encadre l'utilisation de l'appellation biologique. Les normes qui y sont associées sont strictes et les inspections sont faites à chaque année. Le conseil des appellations réservées et des termes valorisants encadre l'appellation biologiques et ses normes. Ne se réclame pas publiquement du bio qui le veut. Le La rigueur est de mise!

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Voici quelques liens intéressants pour définir plus en profondeur l'agriculture biologique et en explorer les enjeux.