En survol, le mois d'août me semble être celui de la routine qui s'installe. Les transplantations et le désherbage se font plutôt rares, remplacés par les récoltes, de plus en plus abondantes. Presque comme un rituel, Siméon, Rolando, Victor et Luis (les ouvriers) récoltent tomates, courgettes et concombres de façon quasi quotidienne. À elles seules, les tomates prennent plusieurs heures à récolter, une à une, sans parler de la préparation des jolis casseaux de tomates cerises qui nous permet d’offrir aux partenaires un joyeux mélange de couleurs.
Août... il y a le contre-coup de la canicule malgré les efforts de François qui se démène pour bien irriguer ses champs. Le manque d'eau a des effets connus des agriculteurs, mais inattendus pour les néophytes! Côté laitue, le stress de la canicule a provoqué une montée en graine générale y compris de celles qui devaient être dans les paniers du mois d’août puisque les laitues croissent environs un mois dans les champs avant d’être prêtes. Côté poivron et tomate, j'ai parlé des taches noires qui se forment quand le fruit est en formation. Rassurez vous, ce ne sont que les premiers poivrons à mûrir sur les plants qui sont affectés. Il y en aura d’autres et de jolis ! Ceci dit, la récolte est belle en général, l’expérience de François paie. Carottes, échalottes, betteraves, oignons, bettes à carde, kales, aubergines, melons, courgettes et d’autres légumes encore sont au rendez-vous, beaux et délicieux.
Avec toutes ces histoires, je comprends mieux à quel point la météo influence à long terme la production agricole, à quel point aussi nous sommes peu conscient du processus de développement et de maturation des légumes que nous mangeons. Je suis la première étonnée de dire, samedi dernier, que nous avions peu de laitue à cause de la canicule. C'est une nouvelle conscience du temps que prennent les choses.
Le mois d'août c'est aussi Irène qui s'amène à grande eau! L'ouragan a laissé ses traces dans le dernier lot de courgettes et de concombres. Nous avons creusé des rigoles entre les rangs pour aider, mais le soleil ne revient pas, la terre ne sèche que très lentement. Les pieds dans l’eau, ces plants plutôt fragiles ne sont pas heureux du tout.
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